Le début des années 80 marque l’évolution fulgurante d’un jeune prodige new-yorkais : Jean-Michel Basquiat. Alors dans la vingtaine, il impose peu à peu son style urbain, signant les murs de ses graffitis avant de s’exporter progressivement sur la toile ou sur des palettes en bois.
Pionnier du mouvement “underground”, son Œuvre est reconnaissable entre mille grâce à un graphisme franc, des thématiques sociales fortes et un intérêt scientifique certain pour le corps et sa composition. Retour sur les 10 œuvres les plus mémorables de l’ère Basquiat ! La mort dans l’âme
Né en 1960 d’une mère porto-ricaine et d’un père haïtien, Jean-Michel Basquiat grandit à Brooklyn et est très vite immergé dans le monde des Arts. Sa mère l’encourage dans cette voie et l’embarque régulièrement dans des visites au musée. Avant même d’avoir 10 ans, le petit Basquiat se fascine pour l’anatomie. Ses premières réalisations démontrent un intérêt assez étonnant d’un jeune homme pour la mort, un élément central de son travail. On devine très rapidement la violence du trait qui prend forme chez le jeune prodige. Les couleurs sont vives, pourtant rattrapées par des fonds sombres et moroses.
Une attention particulière sera accordée aux artistes femmes et aux nouvelles scènes artistiques, telles que celles de l’Inde et du Maghreb, qui apportent un renouveau aux codes de l’art urbain. L’exposition mettra en valeur les productions les plus spectaculaires de ces dernières années. L’Opéra Bastille, avec ses murs bruts, servira de cadre idéal pour cette immersion dans l’univers du Street Art, qui saura séduire les passionnés d’art urbain ainsi que les néophytes.
L’exposition “Loading. L’art urbain à l’ère numérique” se tiendra au Grand Palais immersif, situé au 110 rue de Lyon, 75012 Paris, du 6 décembre 2023 au 17 juillet 2024.
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